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La génétique est le principal facteur influençant la conformation des carcasses de porcs, suivie de l’alimentation et du mode d’élevage. Pour répondre aux exigences du marché Bio, privilégier des races rustiques et locales est essentiel.

Cependant, les bénéfices du mode d’élevage et de l’alimentation peuvent être compromis par des pratiques post-élevage, comme le transport vers l’abattoir et la conservation des carcasses. Un cochon élevé dans les meilleures conditions peut produire une viande de mauvaise qualité organoleptique s’il est stressé et malmené après l’élevage.

Camille Dufix, chargée d’espèce “Porc”, partage les enseignements des journées techniques 2024 de l’ITAB sur le pâturage des porcs :

« Le pâturage tournant sur des mélanges prairiaux et l’apport de fourrages (frais ou conservés) permettent de réduire la consommation d’aliment de 40 kg par porc. Bien que le Gain Moyen Quotidien (GMQ) et l’Indice de Consommation (IC) soient légèrement affectés, le Taux de Muscle par Pièce (TMP) est amélioré. »


Ces pratiques présentent un intérêt économique notable pour les systèmes fermiers avec transformation et vente directe.

Le pâturage des porcs est donc une piste prometteuse à explorer pour optimiser à la fois la qualité de la viande et les coûts de production.